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C’est toujours Carnaval

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Les musiciens d’Alsace Percussion font battre les tambours pour diriger le cortège jusqu’au parc de la Citadelle. PHOTO DNA

Pirates, princesses et autres superhéros se sont rassemblés samedi avant de défiler jusqu’au parc de la Citadelle. Un carnaval organisé par les bénévoles du centre socioculturel de l’Esplanade, qui a attiré des gens de Strasbourg et alentour.

Départ place de l’Esplanade, à Strasbourg, pour le défilé du Carnaval organisé samedi après-midi par l’équipe d’animateurs bénévoles du centre socioculturel de l’Esplanade (Association des Résidents de l’Esplanade de Strasbourg, ARES).

La fête a commencé sous le soleil en musique avec tambours et instruments à vent. La fanfare des externes et des internes de Strasbourg (FEIS) et l’association Alsace Percussion étaient invités pour accompagner le défilé.

Du haut de leurs échasses, trois artistes de la compagnie des Arts Pitres ont déambulé dans des costumes d’une autre planète et annoncé le lancement du défilé. En prenant de la hauteur, ils ont pu compter le nombre de personnes présentes dans le cortège. 200 enfants et adultes se sont rassemblés pour faire la fête. Pirates, princesses, et aussi Dark Vador, la Reine des neiges et Spiderman étaient de la partie

Sur les airs d’ABBA ou des Beatles, le cortège a défilé entre les immeubles du quartier. Le voisinage curieux a ouvert les fenêtres pour observer le spectacle, certains sont descendus pour rejoindre la fête.

Que le spectacle commence !

Olivier Frechard, directeur du pôle Animations à l’ARES, a résumé l’esprit de l’événement : « Le Carnaval représente le bien-être du quartier, le vivre ensemble. »

Le Carnaval a aussi attiré des personnes d’autres quartiers de Strasbourg et au-delà, de Neudorf jusqu’à la ville de Bischheim. Caroline et Jérôme et leurs enfants, habitants de la Robertsau, ont joué le jeu et sont tous venus déguisés.

Un dernier spectacle attendait les participants. Le bonhomme Neige, un monstre de deux mètres aux mains gigantesques, représentant le froid et la maladie, devait être brûlé. Alors que l’affreux personnage fait de papiers journaux disparaissait dans les flammes, l’un des échassiers s’est écrié : « Adieu, le froid. »

© Dernières Nouvelles d’Alsace, mardi 1er mars 2016. – Tous droits de reproduction réservés