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DNA 3 février 2013 – Inauguration hier des locaux de l’ARES

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Atmosphère festive hier à l’ARES pour l’inauguration des nouveaux locaux avec toutes les équipes
et usagers sur le pont. Photo DNA – Cédric Joubert

« Ils ont osé et gagné »

L’ARES et les Esplanadiens ont inauguré hier leur nouveau centre socioculturel de la meilleure des façons : en ouvrant grand leurs portes sur les nombreuses activités qui s’y déroulent chaque jour.

À événement officiel, geste officiel.

Le maire Roland Ries a découpé non pas un simple ruban mais une large banderole décorée par le secteur jeune de l’ARES, hier en début d’après-midi.

Hip-hop devant la porte d’entrée, musique baroque dans le vaste hall d’accueil : ces deux démonstrations ont illustré le large spectre d’activités proposé par l’association et qui fait rayonner le centre socioculturel, dirigépar Marc Philibert, au-delà du quartier.

Désormais une vraie maison commune

Comme un samedi après-midi ordinaire, toute la maison bruissait des activités, cours et ateliers. Sauf que les portes des salles étaient ouvertes et qu’une foule des grands jours tournait dans le bâtiment, admirant l’espace aéré, ouvert sur le parc de la Citadelle d’un côté, sur une vaste cour encore à aménager de l’autre. Dans cette cour se dressait jusqu’à ce mois de janvier l’ancien centre.

L’architecte Nathalie Larché était forcément à la fête, tant les commentaires élogieux n’ont pas manqué.

Quant aux financeurs (élus municipaux de la majorité et de l’opposition venus nombreux, représentants des conseils général et régional, mais aussi de la CAF et de l’Ademe), ils ont pu se rendre compte par eux-mêmes : voir ainsi vivre le lieu aura conforté l’investissement de 6 870 000 € nécessaires pour mener à bien le projet voté en janvier 2008 sous la précédente mandature et entré en service en novembre 2012.

L’ARES fêtera en juin 2014 ses 50 ans. Les habitants du quartier ont construit son histoire, en sont indissociables. En cette journée, la grande famille réunie ne pouvait pas ne pas penser avec émotion à Jean-MarieLorentz, disparu en octobre 2008. Le fondateur de l’ARES, président pendant 31 ans de l’association, a joué un grand rôle dans la concrétisation de ce rêve de plus de 20 ans d’un nouveau bâtiment.

Ursula Lorentz, sa veuve, a pris la parole : « C’est un moment important, un nouvel élan de vie pour l’ARES. » Et de conclure d’une voix vibrante : « Si Jean-Marie était là, il dirait : « Bon sang, ils ont osé et gagné. »

Claude Gassmann, actuel président, a appuyé : « Les Esplanadiens ont désormais une vraie maison commune. »

par Myriam Ait-Sidhoum, publié le 03/02/2013 à 05:00

© Dernières Nouvelles d’Alsace, dimanche 3 février 2013. – Tous droits de reproduction réservés