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DNA 7 décembre 2012 – Dans les nouveaux locaux de l’ARES

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Sur deux ailes et trois niveaux, les différentes salles et studios sont rassemblés par pôles.
Photos DNA – Marc Rollmann
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Sur les murs, des silhouettes d’enfants ou des mots symboles.
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Les grands espaces

L’ARES a fait ses cartons pendant les vacances de la Toussaint et emménagé dans son nouveau bâtiment flambant neuf de la rue d’Ankara. L’association prend ses aises dans cet espace ouvert, enfin adapté à ses multiples activités.

Ouvert sur le quartier et le parc de la Citadelle, avec ses nombreuses baies vitrées, l’ARES nouvelle version a fière allure.

L’association y rêvait depuis la fin des années 90, et au terme de deux ans de chantier, ça y est.

Les deux ailes de l’ensemble conçu par l’architecte Nathalie Larché, sous le regard attentif des bénévoles, enserrent l’ancien bâtiment qui laissera place, une fois détruit, à une vaste cour. Son empreinte restera visible, attestation des débuts de l’association.

« On va acueillir d’autres associations »

« Le projet choisi nous a permis d’y rester pendant les travaux, on a pu suivre les avancées de la construction, c’était un feuilleton permanent, on sait dans le détail comment il est fait », remarque Marc Philibert, directeur de l’ARES.

Passée la vaste porte d’entrée, une odeur de neuf saisit le visiteur. La chaleur du bois de l’escalier entre en correspondance avec les sols rouges, tranche avec le gris béton des murs qui affichent quelques mots clés comme celui de « solidarité ».

Le déménagement a eu lieu pendant les vacances de la Toussaint. Un logisticien avait été embauché pour le préparer, il est maintenant en charge de la gestion du lieu, la maintenance et l’entretien étant une nouvelle obligation à la mesure de l’espace gagné. La signalétique n’est pas encore en place mais les différentes salles accueillent déjà les activités du centre socioculturel.

« Le gain de place va nous permettre de faire correctement ce qu’on faisait déjà, on ne veut pas grossir davantage, il faut rester à la dimension du quartier, précise Marc Philibert. On va avoir la capacité d’accueillir d’autres associations, d’autres projets, qui n’ont pas les mêmes moyens que nous. »

Et de mentionner les vestiaires, les douches, les salles dédiées à chaque activité, quand auparavant dans une même journée, il fallait jongler entre plusieurs, voire utiliser les bureaux administratifs.

La nouvelle cuisine, avec son équipement professionnel, la salle polyvalente d’une capacité de 160 personnes, qui pourra aussi accueillir mariages et fêtes de famille, ou encore l’« espace jeunes » au rez-de-chaussée avec l’incontournable baby-foot de bistrot, sont autant de nouveaux espaces que les habitants vont devoir s’approprier.

Le week-end du Téléthon est une première grande occasion d’accueillir un plus large public.

Téléthon : samedi 8 et dimanche 9 décembre à partir de 10 h. À l’Ares, 10, rue d’Ankara.

En quelques chiffres

L’ARES qui fêtera ses 50 ans en 2014 compte 1 600 familles adhérentes, soit 2 300 personnes dans ses activités. 150 bénévoles actifs, dont 40 administrateurs, œuvrent à l’association, soit l’équivalent de 6 pleins temps et demi. L’Ares compte une centaine de salariés, soit 50 équivalents temps pleins, dont 30 assistantes maternelles. Le journal de l’association totalise 10 numéros par an, de 8 100 exemplaires chacun.

par Myriam Ait-Sidhoum

© Dernières Nouvelles d’Alsace, Vendredi 7 décembre 2012. – Tous droits de reproduction réservés