Aller au contenu

Esplanade-Krutenau – Signature d’une convention de partenariat

imgrp103

Jean-Marc Biry, président des Bateliers, et Claude Gassmann, président de l’ARES, ont signé mercredi soir la convention les liant. – PHOTO DNA

L’ARES et les Bateliers se marient

Le centre socioculturel l’ARES, à l’Esplanade, et le centre créatif et artistique des Bateliers, à la Krutenau, expérimentent une convention de partenariat. Une démarche inédite, avec une arrière-pensée : « Il faut arrêter de travailler chacun de son côté. »

D’un côté il y a l’ARES, 1 200 familles adhérentes. De l’autre, les Bateliers, 1 500 familles. La convention signée mercredi consiste à « s’échanger les adhérents », formule Claude Gassmann, président de l’ARES.

Désormais, si on adhère aux Bateliers, on peut participer aux activités de l’ARES sans repayer une cotisation et inversement. Le centre de la rue Munch, à la Krutenau, n’est pas un centre socioculturel mais les activités artistiques proposées sont complémentaires de celles qui figurent au programme de la rue d’Ankara, à l’Esplanade, font valoir les deux structures. « Nos membres auront plus de choix », ajoute Jean-Marc Biry, président des Bateliers.

Pour commencer, à la suite de la signature de cette convention, les sites internets respectifs et les supports de communication feront mention des activités des uns et des autres, indique Louis Figueroa, directeur des Bateliers, à l’origine de ce rapprochement avec Marc Philibert, directeur de l’ARES. « Il faut arrêter de travailler chacun de son côté », défend ce dernier : « Je suis convaincu qu’au niveau du tissu associatif, on a intérêt à se regrouper parce qu’on est plus innovants à plusieurs. C’est difficile de faire école sur ce chemin mais on fait un premier pas. »

Une mutualisation des intervenants est envisagée

Pour mémoire, l’ARES faisait partie d’un groupement d’employeurs baptisé Pérenne, qui avait vocation à mutualiser les embauches entre centres socioculturels. Seuls l’Albatros, à Lingolsheim, et l’Escale, à la Robertsau, avaient rejoint le groupement qui a cessé son activité en juin 2015.

« Pour Pérenne, nous avons fait du prosélytisme pour essayer d’emmener le plus de centres socioculturels avec nous mais ça n’a pas pris, ajoute Claude Gassmann. Là, avec cette convention, on le fait nous, de notre côté. Et si d’autres sont intéressés, ils peuvent toujours nous le faire savoir. »

Au-delà du regroupement d’adhérents, seul élément qui figure dans la convention de partenariat, l’ARES et les Bateliers envisagent de mutualiser, de façon informelle, en fonction des besoins comme des compétences des uns et des autres, les intervenants.

Autre possibilité, faciliter la mise à disposition aux Bateliers du bel espace d’exposition qu’offre le bâtiment de l’ARES, où des accrochages ont déjà lieu – ce moment l’Apog (association pour la promotion de l’œuvre gravée) – ou encore la salle du Tambourin pour des représentations de fin d’année.

La convention de partenariat, est-il enfin précisé, formalise des relations déjà anciennes entre les deux structures. Au moment du premier bilan, dans un an, elles décideront des suites à donner à cette expérimentation.

© Dernières Nouvelles d’Alsace, mardi 8 novembre 2016. – Tous droits de reproduction réservés